vendredi 28 août 2020

Rupture contrat saisonnier sans date de fin

Tout le droit du travail décrypté ! Si le salarié continue à travailler pour l’employeur après la fin du CD celui-ci deviendra un contrat à durée indéterminée (CDI). A la fin de son contrat, le salarié ne peut prétendre à une indemnité de fin de contrat en cas de CDD saisonnier.


Rupture contrat saisonnier sans date de fin

Certains CD parmi lesquels le contrat saisonnier, peuvent ne pas comporter de date précise d’échéance. Si tel est le cas, le contrat saisonnier doit néanmoins préciser qu’il est conclu pour la durée de la saison et mentionner une durée minimale d’emploi (librement fixée entre l’employeur et le salarié).


Rupture contrat saisonnier sans date de fin

La rupture anticipé du contrat saisonnier. La procédure de rupture varie selon les situations. Plusieurs documents doivent être remis au salarié qui peut par ailleurs prétendre, dans certains cas, à une indemnité. Il existe deux types de contrat saisonnier : Contrat sans terme précis: le contrat est prévu pour toute la saison sans date de fin exacte, cela dépendra des besoins de l’établissement.


Le début du contrat est la date d’ouverture de l’établissement. La fin du CDD peut entraîner le versement d. Le contrat de travail saisonnier est un contrat à durée déterminée.


En application de l’article L. Aucun préavis ne s’appliquera. Le CDD prendra fin le « date ». Sa durée ne peut dépasser mois maximum. Clause de re ondu tion-et L. Mon employeur a mis fin à mon contrat CDD saisonnier du fait du coronavirus.


Rupture de contrat de travail et Période d’essai. Si le contrat indique un remplacement jusqu’à la date de « retour du salarié remplacé », le contrat ne prend pas fin si l’absence se prolonge pour un autre motif (par exemple une maternité suivie de congés payés). Pendant la période d’essai, le contrat de travail peut être rompu librement par le salarié.


Le salarié devra informer l’employeur et respecter un délai de prévenance avant de quitter ses fonctions. Ce modèle permet au salarié d’avertir l’employeur de son intention de mettre fin à la période d’essai.


Un employeur qui rompt un CDD avant son échéance pour des raisons autres que les motifs légaux s’expose aux sanctions d’une rupture abusive, soit le paiement de dommages et intérêts d’un montant au moins égal aux salaires que l’employé aurait perçus jusqu’à la fin du contrat. Il sera également redevable d’une indemnité de fin de contrat ainsi que celle des congés payés, sur la totalité des salaires.


Un contrat à durée déterminée (CDD) peut être rompu de façon exceptionnelle dans des cas limités : faute grave du salarié, force majeure, embauche en contrat à durée indéterminée du salarié, inaptitude physique. La Cour de cassation vient de reconnaître la possibilité de signer un avenant au contrat de travail pour avancer la date de fin d’un CDD. Code du travail, art.


Ce contrat saisonnier a une durée prédéterminée, avec une date de fin précise, et ne nécessite pas de préavis de la part du locataire. Normalement le CDD prend fin à la date fixée dans le contrat : son terme. Par exception toutefois, des cas de rupture anticipée du CDD sont prévus.


Conséquences de la rupture. Cette indemnité est égale à % du salaire versé pendant la partie exécutée du contrat. Lors de la rupture du contrat de travail, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice des congés payés non pris.


Rupture contrat saisonnier sans date de fin

Mais qu’en est-il des jours de RTT non pris ? Il existe cependant des exceptions pouvant justifier de rompre un CDD dans certains cas bien déterminés. Si le saisonnier a le droit de démissionner, il ne peut pas négocier une rupture conventionnelle dans le cadre du CDD saisonnier. Au terme du contrat, il ne perçoit pas de « prime de précarité » équivalente à 10% de son salaire brut. Ce motif n’est pas prévu par la Loi dans ce cas.


Ainsi, si une rupture est réalisée avec ce motif elle sera considérée comme étant irrégulière. Cette durée minimale doit être traduite en nombre de jours calendaires sur la déclaration préalable à l’embauche (DPAE), notamment pour les CDD saisonniers sans date de fin.


Cette donnée DPAE est sans incidence sur le bénéfice du dispositif d’exonérations « travailleur occasionnel ». Un délai de jours ouvrables doit être respecté entre la date de l’entretien et l’envoi ou la remise de la notification de rupture du contrat. La durée maximale d’exonération « TO » est en effet gérée. La notification de rupture du CDD peut être faite soit par lettre recommandée avec accusé de réception soit par lettre remise en mains propres contre décharge.


La lettre de notification doit mentionner clairement les motifs de la rupture. Il prétendait à cet égard que la date de notification de la rupture du contrat de travail, qui sert de point de départ au délai de jours pendant lequel la clause de non-concurrence peut être dénoncée, courait à compter de la signature par les parties de la convention de rupture, même non encore homologuée par l’inspection du travail, c’est-à-dire la date à laquelle l’employeur avait manifesté sa volonté de mettre fin au contrat.


La date de rupture du contrat se situe alors à la fin du préavis et non à la date d’envoi ou de présentation de la lettre. Sans cela, le salarié comme l’employeur se trouveraient durant le préavis dans une sorte de no man’s land extracontractuel qui les exonèrerait de toute obligation ou responsabilité mutuelle, ce qui n’est bien évidemment pas le cas.

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